Propriété industrielle
La propriété intellectuelle est une matière correspondant à du droit spécial des biens. Il s’agit d’aborder le régime de propriété d’un corpus et d’une catégorie de biens spécifiques. Y a-t-il une unité ou une pluralité dans la propriété intellectuelle ? L’organisation des ouvrages laisse à penser qu’il s’agit d’une pluralité. Pour autant, cette opposition est essentiellement une opposition traditionnelle, pédagogique mais qui ne relève pas d’une opposition franche. L’objet n’est en aucun cas un critère d’opposition.
Il existe un droit moral en propriété littéraire et artistique contrairement à la propriété industrielle. Du côté du droit de la propriété industrielle, le droit au nom demeure toutefois un droit moral.
On a ensuite proposé un autre moyen de distinction des deux corpus : l’existence de procédures administratives. Cette opposition pourrait être plus franche que l’opposition fondée sur la présence ou non d‘un droit moral. La propriété industrielle est marquée par une procédure administrative pour obtenir la délivrance du titre de propriété. A l’inverse, le droit d’auteur est caractérisé par l’absence de procédure administrative. Mais cette opposition connaît des exceptions.
Historiquement, les sources sont éclatées pour chacun des régimes. Tous les régimes de propriété intellectuelle sont nés à la fin du XVIIIème siècle et à la première moitié du XIXème siècle. Le Code de la propriété intellectuelle est un code à droit constant. C’est un code de 1992 mais les textes qu’il rassemble sont bien antérieurs à 1992. L’ordre est artificiel, il n’y a pas de hiérarchie. Dans les sources internationales, on peut trouver plus de justifications. L’opposition entre la convention de Berne et la convention de l’union de Paris proposent une distinction entre d’une part le droit d’auteur et d’autre part, les matières de propriété industrielle.
La Convention de Stockholm de 1967 crée l’organisation