Correction : question de corpus sur le roman

Les romanciers du 19e siècle mettent parfois leur personnage principal en situation de duel. C’est ainsi que Stendhal dans La Chartreuse de Parme édité en 1839, Dumas grâce à son œuvre Les Trois Mousquetaires parue en 1844 et Maupassant avec Bel ami en 1885, caractérisent leur personnage principal par le biais d’une scène de duel.

Ces trois extraits nous livrent ici l’identité morale du personnage et ce grâce à différents procédés.
Tout d’abord, grâce aux différents discours rapportés présent dans ces scènes de duel, le lecteur se fait une idée du personnage. En effet, grâce aux paroles prononcées lors du duel, nous savons par exemple que D’Artagnan et Georges Duroy ne manquent pas de courage. Le ton affirmatif du « en garde ! » (texte B) et de « Oui. » (texte C) nous confirme cela. A cette parole directe s’ajoute celle intérieure, perceptible par le discours indirect libre. Le personnage pense durant son duel, nous offrant ainsi une part de lui-même, son état d’esprit. Dès lors nous réalisons que Georges est fort concentré voire angoissé ; il prend le duel au sérieux puisqu’ « il ne pensait à rien qu’à ceci : « quand on commandera feu, j’élèverai le bras et je tirerai. ». Fabrice, quant à lui, apparaît bien vénal, il attache énormément d’importance à son physique comme le soulignent ses pensées : « A la douleur que je ressens au visage, il faut qu’il m’ait défiguré. ». D’ailleurs le discours direct vient à le confirmer lorsqu’il demande à la fin du duel : « Avez-vous un miroir ? ».
Puis, le narrateur, par son point de vue, permet au lecteur d’obtenir des informations caractérisant le personnage. De ce fait, nous savons que Fabrice est face à une redoutable adversaire comme nous l’indiquent certains termes tels que « furieux », « une telle force ». De ce fait, nous réalisons son courage ou du moins sa ténacité. D’Artagnan quant à lui respecte les bienséances, ses gestes sont « cavalier(s) », il est