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Né le 27 novembre 1950, l’écrivain français, Philippe Delerm est l’auteur de divers poèmes en prose. En 1997, il publie La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, dont ce texte est issu. L’auteur y défend les plaisirs et surtout, ici, le plaisir de lire sur la plage. Il exprime son opinion personnelle à travers un texte argumentatif qui se présente comme une réflexion libre. Elle est présenté de manière originale et l’auteur essai d’impliquer le lecteur. Ce texte argumentatif est appelé essai. Ce discourt est aussi descriptif. C’est un registre lyrique : l’auteur veut faire partager son plaisir de lire sur la plage. Nous montrerons tout d’abord que cette réflexion sur la lecture est personnelle et originale, puis nous parlerons de l’expérience physique qu’apporte la lecture.
Pour montrer son point de vue personnel et original, l’auteur utilise plusieurs procédés. Son objectif est de persuader ses lecteurs en faisant appel a leurs sentiments.
Tout d’abord, pour marquer son point de vue personnel dans son discours, Philippe Delerm s’implique fortement dans son texte. Ainsi il recourt au pronom « on » qui montre que lui et le lecteur sont concernés : « on a la sensation » (l.21). Le « on » montre que l’auteur veut faire partager son plaisir de lire sur la plage. Des verbes d’actions qui rendent son implication plus réel : « on se retourne » (l.2), « on tire » (l.10). Ainsi que le présent de vérité général : « il faut » (l.1), que l’auteur utilise pour amplifier cette implication personnelle.
C’est à l’aide des sentiments qu’il tante de persuader le lecteur. Pour lui, la lecture peut permettre de s’évader, de sortir du quotidien. Pour illustrer sa thèse, il se sert de titre d’autres romans et montre l’effet qu’ils produisent sur le lecteur : « Chevaucher à la D’Artagnan dans l’immobilité pesante de juillet. » (l.13 et 14). Ici on voit l’opinion personnelle de Delerm : au lieu de s’ennuyer dans un quotidien de