Corigé du bac francais 2009
Section ES et S
Commentaire de texte: Molière, La critique de l'école des femmes
Il n'y a pas de copie idéale, sachez-le. S'il existe des attentes du point de vue de la méthodologie, en revanche, les correcteurs ne partent pas avec l'idée préconçue d'un plan et heureusement car le cas échéant toutes les copies se ressembleraient et les corriger serait d'un ennui mortel!
Je vous propose donc un plan détaillé:
I- La position du spectateur
1) le jugement de goût: la pièce a suscité de nombreuses réactions. Celles-ci sont positives autant que négatives. les spectateurs donnent leur avis au sortir de la pièce, c'est leur liberté. Il est bon de partager ces opinions.
2) un jugement arbitraire: Dorante pose un jugement dur. Il ne semble pas disposé à en changer. Ses arguments sont pauvres: c'est un argument d'autorité, renforcé par une tautologie. Aucun espace de discussion n'est dès lors possible.
Alors que le spectateur est libre de donner son avis et que la discussion peut constituer une source de richesse, il semble que le Marquis s'oppose à ce type d'échange. C'est ce qui le distingue fondamentalement de Dorante, un personnage ouvert.
II- Deux êtres que tout oppose
1) La recherche des causes: face au comportement du marquis, Dorante tâche d'en savoir plus et l'interroge sur les raisons de son jugement. Il ne se contente pas d'un jugement, il souhaite avoir une justification de celui-ci. Face aux questions de Dorante, le marquis perd patiente et finit par avouer que les causes lui sont inconnues (que sais-je moi), pire encore, qu'il n'a pas été un specateur assidu.
2) des a priori de classe: ce qui fâche le Marquis réside dans le fait que l'assistance ait ri. Or quand le parterre rit, le texte est d'après le Marquis nécessairement de mauvaise qualité. Dorante lui donne une leçon quant à sa conception du jugement par rapport à la classe sociale.
3) Ironie de Dorante: Dès le départ Dorante comprend