Corpus Chalamov

1045 mots 5 pages
Corpus

Le vingtième siècle a vu naître, un peu partout dans le monde, des régimes totalitaires exerçant une terreur sans merci sur leur peuple. C’est pour nourrir cette terreur qu’a été mis un place un univers concentrationnaire, synonyme de toutes les horreurs. Peu de personnes en ont échappé ; mais parmi elles, des hommes et des femmes ont décidé d’écrire leur expérience. C’est le cas des auteurs des quatre autobiographies de ce corpus : Evguénia Guinzbourg, dans Le Vertige , et Varlam Chalamov dans « Le Lait concentré » in Récits de la Kolyma racontent leur vécu dans les goulags sibériens ; Elie Wiesel, dans La Nuit, témoigne des camps nazis ; et Jean Pasqualini, à travers son œuvre Prisonnier de Mao, Sept ans dans un camp de travail en Chine, relate son emprisonnement dans les Laogai. Nous éclairerons Chalamov qui affirme que « la détention en camp est une chose atroce » et inhumaine, et que leur expérience est « absolument négative ». Ainsi, dans une première partie, seront abordées les atrocités physiques, et dans une seconde les mentales.

Dans un premier temps, nous analyserons les abominations physiques vécues par les détenus.
Tout d’abord, force est de constater la violence des gardiens envers les captifs. Ainsi, Wiesel utilise la polyptote du verbe « craindre » à la ligne 27, pour préciser que même si son esprit résiste, son corps obéit inconditionnellement face aux coups : « Je ne bougeais pas. Je craignais. Mon corps craignait de recevoir un coup à son tour ». Nous le voyons également au champ lexical de la violence dans l’extrait de La Nuit : « coup violent », « matraque » à la ligne 26, « visage ensanglanté, « tête fracassée » à la ligne 31 ou dans celui du Vertige : « poussèrent » ligne 17, «coups de crosses » ligne 18, « torture, physique » ligne 24. Cette brutalité est par conséquent extrême.
De surcroit, la faim et la fatigue transparaissent dans les quatre textes. Ainsi, Chamalov fait un « rêve fragmenté d’affamé », ligne 41 et se dit victime

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