Corpus de citations extraites de La Bête Humaine, Zola. « Des morsures de feu, derrière les oreilles, lui trouaient la tête, gagnaient ses bras, ses jambes, le chassaient de son propre corps, sous le galop de l'autre, la bête envahissante. » (chap. 11) « Il galopa au travers de la campagne noire, comme si la nature déchaînée des épouvantes l'avait poursuivi de ses abois » (chap. 2) « la bête carnassière » (chap. 8) « terrifié de n'être plus lui, de sentir la bête prête à mordre »(chap. 9) « il obéissait à ses muscles, à la bête enragée » (chap.2) « sa machoire inférieure avançait tellement, dans une sorte de coup de gueule, qu'il s'en trouvait défiguré » (chap.11) « il entendait un reniflement de bête, grognement de sanglier, rugissement de lion » (chap. 11) « cela venait-il donc de si loin, du mal que les femmes avaient fait à sa race, de la rancune amassée de mâle en mâle, depuis la première tromperie au fond des cavernes? » (chap. 2, 6 et 11) « ce n'était pas lui qui agissait mais l'autre, celui qu'il avait senti si fréquemment s'agiter au fond de son être, cet inconnu venu de très loin, brûlé par la soif héréditaire de meurtre » (chap. 8) « des mains qui lui viendraient d'un autre, des mains léguées par quelque ancêtre, au temps où l'homme dans les bois étranglait les bêtes » (chap. 8) « posséder, tuer, cela s'équivalait-il dans le fond sombre de la bête humaine? » (chap. 6) « apaiser la bête hurlante au fond de lui » (chap. 1) « comme elle aurait regardé un loup, un être d'une autre espèce » (chap. 1) « Est-ce que, dans les bois, si deux loups se rencontrent, lorsqu'une louve est là, le plus solide ne se débarasse pas de l'autre, d'un coup de gueule? » (chap. 9) « Anciennement, quand les hommes s'abritaient, comme les loups, au fond des cavernes, est-ce que la femme désirée n'était pas à celui de la bande qui pouvait le conquérir? » (chap. 9) « Il n'y avait qu'un assassin possible, cette bête brute »