Corpus don juan, le mariage de figaro et cyrano de bergerac
b) Par rapport aux livres
Avec toutes ces emissions, tous ces problèmes de violence, il n’y a plus le temps pour discuter de littérature, et comme Jean d’Ormesson, écrivain de la fin du XXème siècle l’a si bien dit « On ne brûle pas encore les livres, mais on les étouffe sous le silence ».
Les émissions littéraires ne passent que très rarement dans la nuit pour des problèmes d’audiences, et donc de rentabilité. Car dans notre société, l’argent passe avant la culture.
Bill Gates, un des hommes les plus riches de la planète, patron de la grande société Microsoft a dit ceci :
« Jadis, la barrière d'entrée dans ce métier était élevée, pour des raisons physiques : impression des journaux, distribution, etc. Ce n'est plus le cas et les entreprises de presse sont de plus en plus concurrencées par les médias en ligne. Dans cinq ans, on peut penser que 40% à 50% des gens liront la presse en ligne. Pour conserver leur lectorat, les journaux doivent développer leur approche électronique. »
D’accord, on ne supprime pas les textes en eux mêmes, mais on supprime l’objet « livre », l’origine, les mots écris à la main d’un auteur.
Ces propos de Bill Gates sont renforcés par le projet mis en place par la France qui est de numériser tous les livres du monde entier. La société Google a déjà commencé la démarche. Le processus d’effacement du mot « livre » de la langue courante a déjà