corpus esclavage des negres
Tout d’abord, ces deux textes ont une dimension comique. En effet, ces textes se moquent respectivement des idéologies misogynes et des idées racistes. Ainsi, on note une omniprésence des procédés d’exagération comme le montre cet exemple du premier texte, se caractérisant par une comparaison déplacée de la femme et du chien : « La femme est assez proche de l’Homme, comme l’épagneul breton » ; l’écrivain pierre Desproges joue avec le champ sémantique du mot « proche » afin de manipuler le lecteur et de créer un effet de chute comique. Il accentue cet effet en utilisant des jeux de mots issus de cette comparaison filée avec le chien, témoignant subtilement des préjugés misogynes dont sont victimes les femmes comme le montre cette phrase : « A ce détail prés qu’il ne manque à l’épagneul breton que la parole, alors qu’il ne manque à la femme que de se taire » qui se moque de la femme bavarde. Parallèlement dans le deuxième texte on retrouve des procédés d’exagération dans les propos qu’émet Montesquieu comme le révèle cette phrase : « c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité ». Le fait que la bonté et l’humanité d’une personne soient définies par la couleur de sa peau est une idée exagérément absurde. Cet enchainement d’idées illogiques constitue la structure comique de ce texte.
En outre, l’ironie est très présente dans les deux textes et constitue un support dénonciateur contre les idées ineptes que sont la misogynie et le racisme. Le