Corpus littéraire - Les paysages états-d'âme
Inès 13/10/2014
• Question de Corpus - Français
Ce corpus documentaire est constitué de quatre textes, portant tous sur la relation entre le paysage et les états d'âme du personnage.
Les voici, par ordre chronologique. Nous avons tout d'abord un premier extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal, paru en 1839. Le second texte est un extrait du roman de Gustave Flaubert Madame Bovary, publié en 1857. Nous avons ensuite un extrait de L'Assomoir d'Emile Zola paru en 1876 et le dernier texte étudié est enfin À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust, publié en 1919.
Ces textes se rattachent au mouvement littéraire du réalisme; néanmoins, on y retrouve certaines influences romantiques, comme le prouve l'utilisation des paysages états-d'âme. Nous verrons ici dans quelle mesure le regard que les personnages portent sur le monde révèle leurs états d'âme ainsi que l'emploi de cette fonction; d'abord son utilisation à des fins positives, et ensuite plus négatives.
Dans La Chartreuse de Parme et À l'ombre des jeunes filles en fleurs, cette utilisation met en relief une vision positive du monde.
Cela apparaît clairement dès la première lecture. On retrouve en effet deux personnages plein d'admiration pour les scènes se déroulant devant eux; les descriptions, primordiales dans ces extraits, sont pleines d'un vocabulaire presque admirateur: «majestueusement», «parfaitement», «brillant», «spectacle sublime», «admirant» dans La Chartreuse de Parme, ainsi que «beau matin», «nécéssité et vie», «doux», «nacre» et «beau», de mise dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs.
Ce vocabulaire plus que positif montre dans un premier temps tout l'engouement des personnages pour le panorama. Dans le texte de Proust, nous pouvons presque rapprocher cela à du lyrisme tant le parallélisme entre celui-ci et le narrateur est marqué; il s'agit bien d'un paysage état-d'âme.
Le personnage de Proust est en cohésion