Corpus société de consommation
Ce dossier ne vient pas de moi : Dans chacun de ces trois textes, le narrateur est extra-diégétique, il présente des personnages dans une boutique ou aux abords. Le point de vue omniscient de celui-ci, que nous pouvons retrouver dans l'oeuvre de Zola ou celle de Perec, donne au narrateur un pouvoir plus apparent sur les personnages, et remet en cause la finalité de ceux-ci comme nous pouvons le voir dans Les Choses "c'était pour ces saumons, pour ces cristaux, que, vingt-cinq ans plus tôt, une employée et une coiffeuse les avaient mis au monde.
Cela nous montre également l'importance que le commerce et l'achat ont prit dans nos vies. Cette importance est également démontré par l'énumérations que nous trouvons dans l'oeuvre de Perec "De station en station, antiquaires, librairies, […], charcuteries de luxe, papetiers, […], où encore lorsque le narrateur dit "Là était la vraie vie". Nous pouvons le remarquer également dans le texte de Zola "des femmes, pâles de désirs, se penchaient comme pour se voir", où lorsque madame Bourdelais achète 25 mètres de soie sans même être sur que celle-ci lui plaise, comme le traduise les paroles du narrateur "Sans doute elle en fut contente". Dans le texte de Sarraute nous pouvons voir que la vue des vitrines procure une "sorte de satisfaction désespérée".
Chacun de ces trois texte fait également une analyse de l’interaction entre l'individu et son milieu à l'aide d'une description précise des lieux. Ainsi dans chacun ds auteurs décrient ses personnages comme "emprisonné" par cette société de consommation. Nous pouvons montrer cela à l'aide du champ lexical du sombre/de l'emprisonnement :"sombres" / "grillages" / "mortes" / "étrange" / ... dans le texte Tropismes, ou encore les termes qu'utilise Georges Perec "devantures obscures", "à travers les grilles". L'homme semble ici emprisonné par son désir d'acheter, il ne parait pas responsable de ses