Corpus sur dumas, baudelaire, verlaine et aragon
Nous verrons tout d’abord la vision de l’imagination pour chacun des auteurs. Pour Dumas l’imagination est un echappatoire au travail, a la raison: “chasse momentanement la raison” il la decrit comme quelque chose d’irrel en mettant en scene cet homme qui reve completement au merveilleux: “Conte de Mille et une Nuits”, “Roi Salomon”. On est dans le contexte de l’epoque (1854) ou on commence a voyager, a decouvrir de nouvelles terres: “la route brulée d’Alexendrie à Ammon”. En revanche on a une mefiance a travers ce texte avec l’evocation de la drogue et de la folie: “fumeur d’opium”, “cette folle du logis”. Dans La Reine des facultes, on a une vision differente de l’’imagination, c’est une sensibilite pour Baudelaire elle permet d’avoir des emotions, des sentiments… C’est le seul a evoquer le mot “faculte”: capacité, aptitude naturelle de quelqu'un; le seul a penser donc que l’imagination est une faculte. On rejoint Dumas a travers le reve: “elle cree un monde nouveau”, sans l’imagination on n’atteint pas le summum de la faculte intelectuelle: “Aucune ne peut se passer d’elle”.Des le debut on est lance dans quelque chose de mysterieux, on ne sait pas ce qu’est reellement l’imagination: “Mysterieuse faculte que cette reine des facultes”. Il y a quand meme une petite touche de mefiance a travers son texte ou il dit que l’imagination peu amener au malheur : “est un malheur secondaire”. Dans Discours de l’imagination, Aragon vante son produit comme un bateleur: “Entrez entrez”,”Achetez, achetez”ou ”depasse vos desirs”. Il est tout de meme peu sur du resultat avec une comparaison certaine a la drogue: “C’est le genie en bouteille, la poesie en barre”. Il introduit a travers son texte l’interet, l’usage