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Tout d'abord on peut constater que pour certains auteurs le spectacle théâtral doit apporter une leçon de morale, comme pour Molière dans la Préface de Tartuffe ou bien pour Racine dans la Préface de Phèdre, Molière lui le montre pour la Comédie, il pense que pour punir les hommes il faut se moquer d'eux sans pour autant les rendre ridicules, car c'est « une grande atteinte aux vices que d'(exposer l'homme) à la risée de tout le monde », mais les vices des hommes sont moqués pour qu'ils en tirent une leçon, pour qu'ils se rendent compte de ce qu'ils sont, ou de ce qu'ils font. Cependant la pièce de Tartuffe a longtemps été persécutée à cause de ça. Par contre pour Racine cette leçon de morale est exprimée pour la tragédie, pour lui être fidèle à la doctrine tragique, c'est se conformer au devoir « d'instruire » les hommes, plutôt que de les « divertir », cela doit donc être moral, pour que les spectateurs ne ressortent pas du théâtre sans avoir appris quelque chose.
Puis pour d'autres ce n'est pas la morale qui prime, comme pour Jean-Jacques Rousseau dans Lettres d'Alembert sur les spectacles, ou bien pour Pierre Nicole dans le Traité de la comédie, Rousseau de son côté veut montrer que le théâtre s'adapte à son public pour lui plaire sans se soucier de la morale, il invoque le fait que l'intérêt du spectacle repose dans « le plaisir qu'il donne », mais que ce n'est pas « l'utilité qui (la) le détermine », Nicole lui insiste sur le fait que les dramaturges maquillent les passions pour les rendre plus attrayantes, ces passions sont donc « fardées » au théâtre et donc « dépouillées de ce qu'elles ont de plus horribles », elles ne permettent pas au public d'en tirer une leçon.

Pour conclure, Molière et Racine pensent que le spectacle théâtral doit apporter une morale aux spectateurs c'est à dire se moquer des vices des hommes et de les instruire au lieu de les divertir ce qui leur apportera d'en tirer une leçon, Par ailleurs pour Rousseau et