Correction partiel administr
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Séance n°1 : 19 février 07
Principe de légalité : Principe, sur lequel repose l’état de droit, selon lequel l’administration est contrainte de respecter la légalité entendue non pas au sens strict de la loi parlementaire, mais au sens large du droit en général, c'est-à-dire un ensemble hiérarchisé de règles ou normes extérieure à l’administration ou qu’elle a elle-même édictée. Cette conception extensive de la légalité explique que certains auteurs préfèrent parler d’un principe de normativité ou de juridicité plutôt que d’un principe de légalité, expression qui remonte à une époque où la loi était la seule véritable norme supérieure.
État de droit : État dans lequel l’administration est soumise à la légalité. L’état de droit s’oppose à l’état de police où état d’arbitraire. L’état de droit repose notamment sur - L’existence d’une hiérarchie des normes dont le respect est assuré par des juges indépendants des gouvernants (l’état de droit au sens formel). - L’adhésion aux valeurs des libertés fondamentales et des droits humains (l’état de droit au sens substantiel)
La hiérarchie des normes : Expression inspirée des travaux du juriste américain Hanz Kelsen désignant l’organisation des différentes sources formelles du droit objectif en couche superposée selon un ordre pyramidal. En France, elle comprend à sa base les règlements d’application et à son sommet, les règles à valeur constitutionnelle.
Les règles à valeur constitutionnelle ou le bloc de constitutionnalité (L. Favoreu).
1 Le texte de la Constitution du 4 octobre 1958
1 Le préambule de cette Constitution
Il renvoie à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (déjà présent dans la première Constitution de 1791). Il reprend également le préambule de la Constitution de 1946. Le préambule de 46 renvoie lui-même à deux