Correspondances baudelaire commentaire
Problématique : Quelle conception de la poésie Baudelaire exprime t’il dans ce poème ?
Plan :
I.Les correspondances horizontales
II. Les correspondances verticales : une conception de l’univers et le rôle du poète
I. Les correspondances horizontales
1) Les correspondances horizontales(ou synesthésies)
Synesthésie : association de sensations de natures différentes qui trouvent une correspondance entre elles.
Les couleurs, les parfums et les sons se répondent. L’odeur, la vue et l’ouïe => unification des sens. Ils sont mis dans le même vers V.9 et 10 :
« Il est des parfums frais comme des chairs d’enfant » : sens référent : parfum. « chairs » => toucher.
« Doux comme le hautbois, verts comme les prairies »
Son Vue
Circulation dans un sens polysémique : « frais » ; « doux » (toucher, goût, visuel, odorat). Donne une unité du monde réel.
2) Les procédés pour exprimer ces synesthésies
Dans les trois dernières strophes : rapprocher deux sens différents mettant en évidence leurs points communs. On peut remarquer dans différents vers que des sonorités se répondent :
* V.5 « Comme de longs échos qui de loin se confondent ».
Correspondances Les Fleurs du mal
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* V.9 « Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants »
* V.7 « Vaste comme la nuit et comme la clarté »
Allitérations, assonances et régularité des vers
II) Les correspondances verticales : une conception de l’univers et le rôle du poète
1) Le poète donne à voir deux mondes différents
Monde de l’esprit/monde du réel (Symbole/nature) :
- Le monde de l’esprit est invisible : « symbole » ; « esprit » ; « chose infini »
- Le monde du réel est visible (sensations qui appartiennent au monde matériel) : « essence » ; « parfum » ; « doux » ; « verts » ; « forêts » ; « prairie »
2) Quel est le rôle du poète ?
Le monde matériel est empli de symboles difficiles à déchiffrer : « forêts » ; « laissent parfois ». Seul le poète peut les comprendre et les déchiffrer, tandis que les