Corrigé galop crimino
Deux institutions contrôlent de manière différente l’expansion du phénomène : le Conseil constitutionnel d’une part (document 2), la Commission Nationale Informatique et Libertés d’autre part (document 3). La première met notamment l’accent sur la nécessité de ne pas « privatiser » l’activité de surveillance de l’espace public. La seconde s’avère particulièrement critique tant sur les textes – définissant deux régimes, vidéosurveillance et vidéoprotection proprement dite - que sur leur respect en pratique.
Ce sont les deux aspects qui ressortent principalement des documents qui nous sont proposés. La diversité actuelle des cas et des textes dénotent d’une difficulté à définir les pouvoirs respectifs des autorités publiques et des personnes privées (I) ; d’une manière générale, un encadrement de ce pouvoir de surveillance est rendue nécessaire pour la protection des libertés, sous forme de régimes d’autorisation et de contrôle (II).
I – Le domaine de la vidéoprotection : des objectifs multiples.
Des caméras pour surveiller quoi ? Des caméras mises en place par qui ? La loi est complexe, du fait du grand nombre de cas permettant de justifier le recours à la V (A). D’autre part, alors que l’initiative d’installer des dispositifs de V revient en principe à l’autorité publique, le législateur admet plus largement l’initiative privée (B).
A- La