Corée du sud
Gyeongbokgung est un palais royal situé au Nord de Séoul en Corée du Sud.
Les premières migrations de peuplades néolithiques dans la péninsule coréenne remontent au IIIe millénaire av. J.C.[]. Depuis lors, ce pays a survécu tant bien que mal entre la Chine et le Japon sans toutefois perdre son identité. La Corée garde encore une culture riche qui a son caractère propre.
La division contemporaine de la Corée remonte aux suites de l’occupation japonaise commencée à partir de 1910. À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la Corée a été divisée en deux zones par les puissances mondiales, les États-Unis et l'URSS. En 1948, le Sud et le Nord se constituèrent chacun en un État indépendant, un Nord communiste, et un Sud sous influence américaine. La guerre de Corée commença en juin 1950. Le Sud était soutenu par les États-Unis et le Nord par la Chine. L'armistice de Panmunjeom (signé en 1953), met fin aux combats. Mais à ce jour, la guerre n'est toujours pas officiellement terminée. Depuis, la péninsule est divisée par une zone démilitarisée (DMZ) aux alentours du 38e parallèle, qui est, paradoxalement, la plus militarisée au monde.
Après la guerre, la République de Corée, régime autoritaire sous le gouvernement autocratique de Syngman Rhee puis sous la dictature de Park Chung-hee, a connu une croissance économique rapide faisant d'un pays du tiers-monde un des Quatre dragons asiatiques. Cette dictature s'est illustrée par des atteintes aux droits de l'homme en réprimant de façon meurtrières des émeutes à Gwangju le 18 mai 1980.
C’est dans les années 1980 que des manifestations ont mis fin à la dictature pour installer un pouvoir démocratique. Kim DEA-Jung est le premier président bénéficiant d'une véritable légitimité démocratique.
En 1997[], comme les autres pays asiatiques, la Corée du Sud fait face à un afflux massif de capitaux