DOCUMENT 1 : 1. Sur quoi repose la difficulté à mettre en scène les pièces d’HUGO ? Il faut faire attention à ne pas sur jouer le sublime de peur de sombrer dans le pathos, de jouer le grotesque sans tomber dans la parodie. Comment montrer par le jeu de l’acteur l’articulation entre passions privées et ambitions publiques. Comment dire l’alexandrin sans emphase tout en respectant sa construction. Faire un choix entre les décors prévus et l’espace vide du théâtre contemporain. 2. Quels éléments inimaginables finissent-ils par être possibles ? Le fantastique avec une pièce joué comme un rêve ou un cauchemar. L’inimaginable contre toute vraisemblance où l’amour dicte sa loi. 3. Comment s’appelle le costumier et le décorateur de cette représentation ? Ezio Toffolutti (italien) 4. A parti de quels artistes a-t-il travaillé ? Pourquoi ? Il s’est inspiré de Vélasquez, de Caravage car il situe avec justesse le temps et le lieu de la fiction à l’époque de Philippe IV et Charles II 5. En quoi le décor est-il symbolique ? Car il donne un cadre inquiétant, une boîte scénique figurant l’oppression de l’individu, l’angoisse. Le décor sonore est également parfait avec une musique discrète mais lancinante. 6. Quelle ficelle Hugo utilise-t-il pour rendre naturel l’alexandrin ? Il suit les règles de la prosodie classique mais il multiplie les enjambements qui instaurent une tension dynamique entre le mètre et la syntaxe. 7. Quelle dimension Denis Podalydès donne-t-il à Don César ? Pourquoi ? Il fait sentir la dégradation du personnage : facétieux au 1er Acte, au quatrième il revient affaiblit ce combattant contre l’énergie du désespoir (instinct de survie). C’est affaiblissement du personnage est rarement montré-on insiste plutôt a un autre personnage. 8. Quelle image la représentation donne-t-elle du pouvoir ? 9. Quelle rupture s’opère dans l’incarnation de la reine ? Rachida Brakni avec son énergie ardente, rompt la tradition de voir une reine