Cour d'histoire
L’aventure de Napoléon finit le 2 septembre 1870, bataille de Sedan. Dès le 4 est formé un gouvernement de défense nationale formé par des insurgés républicains. Le gouvernement est confié au général Trochu. Le 4 septembre : proclamation de la République. Un homme va beaucoup compter : Léon Gambetta, il est à la tête du ministère de l’intérieur. Le gouvernement ne peut empêcher l’encerclement militaire de Paris par les troupes de Bismarck. Il va donc échouer dans ses trois objectifs :
- Rétablir la situation militaire.
- Obtenir une paix.
- Eviter un débordement militaire à Paris.
Trochu démissionne et le gouvernement va devoir accepter les conditions de Bismarck : capitulation de Paris, élection d’une assemblée qui devra ratifier la paix, la cession de l’Alsace à l’Allemagne (sauf Belfort et un tiers de la Lorraine), le paiement d’une indemnité de 5 milliards de francs, et l’occupation d’une partie de la France jusqu’au paiement de cette indemnité. L’armistice est signée en 1871, Jules Simon est alors à la tête du gouvernement. Il va faire démissionner Gambetta, et des élections sont organisées le 8 février 1871. La nouvelle assemblée se réunie le 12 février, Paris est alors décapitalisée et la nouvelle capitale est Bordeaux. Il y a une majorité de monarchistes dans l’assemblée, donc Adolphe Thiers va être nommé président et va devoir relever la France. Mais ensuite, les monarchistes vont virer Thiers et nommé McMahon. Ce n’est qu’à la démission de McMahon que les républicains vont s’emparer de la république.
Section 1 : La présidence de Thiers et le relèvement de la France.
L’assemblée du 8 février 1871 représente partiellement la France. Elle est composée de 400 monarchistes et 200 républicains. Cette assemblée compte peu de politiciens professionnels (surtout des magistrats…). Les monarchistes sont divisés en 2 familles : les légitimistes qui soutiennent le compte de Chambord, et