Cours de français
-sa nature,
-ses manifestations,
-ses effets,
-ses fonctions,
-et ses limites.
Le rire et le corps, aspects physiologiques du rire
Le rire apparaît avant le langage, c’est la première forme de communication du nourrisson, c’est inné, spontané.
Bruyant, démonstratif… une multitude d’expressions le traduisent : « être secoué », « se tordre », sans compter les onomatopées qui le représentent « Hihihi », « Ahahaha ».
Il met en jeu des mécanismes dans lesquels le corps est partie prenante : déformation, mouvements du visage, inspiration/expiration. Le rire conduit même à la mort « mourir de rire » (= figure de style), mais il rend d’abord malade : douleurs sous les cotes, spasmes dans l’abdomen.
Il existe différents types de rire :
(fou rire, ricanement, rire jaune, rire noir, rire bête, rire forcé, pleurer de rire..)
-rire primaire : suscité par le corps ou la diction,
-rire de moquerie : suscité par une gestuelle ou des exagérations,
-rire acerbe : critique des usages politiques ou sociaux,
-rire intellectuel : jeux de mots, contresens (Devos).
Le rire est une manifestation du corps mais ce peut être aussi le corps qui le déclenche quand ce dernier ne correspond pas aux standards physiques habituels d’une communauté. Ex : géants, nains, gros, maigres etc. C’est l’inquiétude de cette démesure qui provoque le rire. Ex : Laurel et Hardy, Asterix et Obelix. Les disproportions ou malformations suscitent des moqueries que les victimes ressentent cruellement. Le rire peut vite devenir une arme dangereuse. Ex : Quasimodo, le bossu du Notre Dame. Les différences physiques sont perçues comme des anomalies et sont source de rejet de l’autre. Et donne notamment naissance au racisme. Les plaisanteries salaces, les grivoiseries, sont donc les déclencheurs les plus simples et les plus consensuels du rire.
BILAN
Le rire est une manifestation archaïque et