Cours philo la conscience
1- La connaissance immédiate [s’oppose à médiate : ce n’est pas le sens temporel, mais le sens technique ; est immédiat ce qui est directement sans intermédiaire ou n’a pas besoin de l’usage d’un quelconque moyen ou instrument pour se réaliser] : que l’on a de sa propre activité psychique ou mentale. Par extension : c’est la faculté elle-même et non seulement la connaissance. La partie de la vie dont on a conscience ou encore : les faits de conscience ; ceux dont le sujet a l’expérience. 2- L’acte ou l’état dans lequel le sujet se connaît comme la cause de ses propres actions. 3- Le second sens dérive du sens 2 ; c’est la notion d’une conscience morale ou encore la faculté ou le fait de porter des jugements de valeur sur ses actes et par extension le pouvoir de le faire. 4- La bonne conscience ou encore l’honnêteté.
B La notion philosophique de la conscience, à travers l’histoire de la philosophie
1- Dans la conscience, un tableau ou une image des choses est rapporté comme objet connu à un sujet qui le connaît ou le perçoit et s’aperçoit lui-même comme la cause de ce qu’il perçoit. En effet, ce sujet en a l’image parce qu’il se dirige vers lui préférablement. Le sujet intervient donc activement dans la composition d’un tableau où cependant il ne figure pas, il est bien lesub-jectum devant l’ob-jectum, ce qu’il voit ou ce qu’il connaît résulte de ce qu’il est et aussi de ce qu’il choisit, et pourrait être différent s’il se plaçait en tant que sujet autrement devant cet objet. Ce ne sont pas seulement les objets qui déterminent le tableau que nous avons d’eux, mais notre position relativement à eux qui peut être, dans certains cas, libre et volontaire. En un mot, la conscience nous offre une possibilité d’acte ou de choix, en indiquant ce qui dépend de nous dans la représentation que nous avons des choses. 2- Mais cette conscience est plutôt un résultat qu’un donné,