Dialectique du maître et de l’esclave _ Hegel

‘’ Se présenter comme ‘’ peut être remplacer par se prouver comme conscience de soi. Pour cela plusieurs formules équivalentes ‘’ se montrer comme pur négation de soi et de sa manière d’être objective ‘’ , ‘’ montrer qu’on est pas attaché à la vie ‘’.
Pour me reconnaître , comme une conscience , j’ai besoin de la reconnaissance des autres comme conscience.
La conscience veut être reconnu comme conscience pour cela elle veut s’éloigner avec ce qui pourrait la confondre avec ce qui la rattache aux objets , le corps. C’est une lutte à mort qui montre qu’on ne tiens pas à sa vie , ainsi qu’on renie à l’extrême le monde des objets. C’est une mauvaise solution mais la conscience ne s’en rend pas compte. C’est une mort symbolique entre les consciences. Il y aura un vainqueur et un vaincu , il va obtenir ou renoncer à être reconnu comme conscience . Il y a ici une conscience dite du maître et l’autre dite de l’esclave. Le maître a gagné la reconnaissance. L’esclave a renoncé à être reconnu comme une conscience. On est toujours dans la contradiction . Le maître est du côté du désir et l’esclave est du côté du travail. Sous l’angle du désir , l’objet va disparaître , mais sous l’angle du travail , l’objet ne disparaît pas. Or c’est le travail qui permet de mieux s’affirmer comme conscience , ainsi le rapport s’inverse. L’idée de Hegel est que le travail est libérateur et formateur de l’esprit.

Pour Hegel , le fait premier n’est pas la solitude du sujet cartésien , mais le conflit des consciences. Si j’étais seul , dire ‘’ je ‘’ n’aurais pas de sens. En effet , dire ‘’ je ‘’ c’est reconnaître qu’il y a les autres , c’est-à-dire d’autre ‘’ je ‘’ que le mien. Mais c’est en même temps , me distinguer d’eux , entrer en conflit avec eux. Ce n’est pas du tout un conflit psychologique mais ce n’est pas non plus une querelle entre les personnes , c’est la modalité du rapport de toutes consciences entre elles , quelle que soit la