Cours d'histoire des idées politiques
Aristote
Aristote nous apparaissait comme un philosophe paradoxale, car d’un coté c’est un homme qui a un fort souci avec la réalité, d’un autre coté du point de vue de sa philo politique, tout son discours demeure centré autour de la cité. Aristote a aussi été le précepteur d’Alexandre le Grand, çà veut dire qu’Aristote est un philosophe contemporain de la disparition de la cité en tant qu’institution politique indépendante. Les cités grecques existent toujours mais non plus la capacité de s’imposer sur le champ de la politique internationale, elles sont assujetties à la puissance macédonienne.
Pourtant Aristote reste par excellence, le philosophe de la cité, sauf qu’il n’a pas eu conscience de la réalité de faits.
En réalité, les choses sont plus complexes. Sur le plan moral, Aristote demeure persuadé que la cité est le seul cadre possible de la vie bonne, heureuse (développement de relations face à face du fait d’une population restreindre et de ce fait, une parfaite intégration du citoyen au sein des institutions civiques).
Cette parfaite intégration va permettre au citoyen de développer une sorte de dialogue politique, qui va stimuler en eux, l’ardeur à mieux faire leur talent. Il va tendre à les rendre progressivement meilleurs cad moralement : plus généreux, courageux, plus mesurés dans leur parole politique, plus expérimenté => plus vertueux.
La vertu dans la pensée philosophique antique n’est jamais une chose triste mais comme un outil de la vie heureuse, non pas dans l’au-delà mais dans la vie terrestre. La vertu n’est pas un sacrifice contrairement au christianisme. Elle est pensée comme une discipline, le moyen d’acquérir plus de liberté, d’habilités.
Pour Aristote, c’est la cité qui seule peut permettre à l’homme d’acquérir la vertu par le jeu entre les citoyens => homme animal politique, besoin des autres, du langage pour accéder à sa propre vérité.
En même temps, Aristote ne perd pas de vue