cr secteur informel
Le secteur informel au Maroc : gangrène ou aubaine ?
Intervenants :
M. Richard Walther, expert du Département de la Recherche de l'Agence Française de Développement
Mme Rajaa Mejjati Alami, universitaire, consultante et membre de l’Observatoire National pour le Développement Humain
Modérateurs :
Mohammed Fassi-Fehri, AMGE-Caravane
Saad Berrada, AMGE-Caravane
Partie 1 : Approche globale sur le secteur informel en Afrique
M. Richard Walter est l’auteur d’une étude sur le secteur informel dans 7 pays africains : , Afrique du Sud, Ethiopie, Angola, Sénégal, Cameroun, Bénin
Définition du secteur informel, telle qu’énoncée par les statisticiens (1993) :
Le secteur informel est constitué d’unités de production n’ayant pas de comptabilité complète déclarée.
Les spécialistes se divisent entre deux approches :
Le secteur informel : ensemble des activités informelles de l’économie
L’activité informelle : approche transverse à l’économie, selon la définition du Bureau International du Travail (BIT)
Autres approches du secteur informel :
Définition sociale : travail en l’absence de protection sociale : non existence des contrats de travail, non paiement des cotisations
Définition fiscale : Non paiement des taxes et impôts
Principales caractéristiques :
C’est une économie de l’emploi et de la micro-entreprise : en moyenne moins de 10 employés par unité de production en Afrique (moyenne marocaine : 1.5 employés par unité)
C’est souvent une économie domestique, voire familiale
L’absence de comptabilité rend difficile d’en mesurer la rentabilité, d’évaluer la pérennité de l’activité
Toutefois, le secteur informel n’est pas à part, en marge, de l’économie réelle. Il en est partie intégrante.
Pour toutes ces raisons, il faut dynamiser le secteur informel en tant que moyen de lutte contre la pauvreté, et développer les compétences de ceux qui y sont employés.
Importance du secteur informel :