Criminologie
I. Historique
A. Définition
Médecine légale = médecine au service de la justice, contribuer à l’établissement de la vérité (= prétention de la médecine légale).
B. Historique (articulation médecine-justice)
1. Première période (informelle) La médecine légale existe de manière informelle depuis la haute antiquité (i.e. qu’il existe des notions qui font allusion à des notions de médecine légale). Sociétés primitives : religion, magie, etc sont importants dans la vie sociale des individus. Le médecin et le juge sont une même personne, i.e. le prêtre, le magicien, etc. C’est un intermédiaire entre l’homme et Dieu, il promulgue les lois venant de Dieu et juge celui qui les transgresse. La maladie et la mort sont considérées comme une punition à une transgression de la loi divine. Code le plus ancien = 2200 av. J-C (Roi amourabi de babylone). Contient une législation très élaborée sur la médecine (erreur médicale, responsabilité du médecin). Médecin doit reconnaître la gravité de certaines lésions et affections (pour invalider contrat de vente d’esclave ou provoquer l’avortement, notamment). Dans l’Egypte ancienne, il existe un code mais il ne fait pas de mention explicite par rapport au recours à un expert. Dans la Grèce antique (Hippocrate, 460-375), on retrouve des éléments sur la gravité et la létalité des plaies, la durée moyenne de grosse et le serment d’Hippocrate sur l’interdiction de l’avortement. Aristote (un des élèves indirects d’Hippocrate) préconise des moyens de limiter la population notamment en provoquant l’avortement avant l’animation du fœtus (i.e. quand on perçoit les mouvements du fœtus dans la mère). Critère scientifique pour essayer de baliser la gestation et la paternité. Dans la Rome antique, on trouve la lex aquilia (572 av. J-C) qui comporte des éléments sur la létalité des plaies, la durée légale extrême de grossesse (300 jours, se retrouve dans le code Napoléon) et sur le fait que lorsqu’un homme publique décède de