Crise de 1929
Après le krach du 24 octobre 1929, aux États-Unis, l'un des problèmes principaux était, qu'avec la déflation, une même somme d'argent permettait d'acquérir de plus en plus de biens au fur et à mesure de la chute des prix. Dans ces conditions, les agents économiques ont individuellement intérêt à :
• attendre le plus possible avant d'acheter : la consommation chute.
• garder leur biens sous forme de monnaie plutôt que d'actifs productifs : l'investissement chute
Rapidement cette crise boursière se propage au système financier et entraîne de nombreuses conséquences: l’assèchement du crédit empêche l'investissement ce qui entraine une récession (chute de la production), puis le chômage. Il y a alors un recul dans les échanges internationaux, et l'économie est moins ouverte sur l'extérieur.
Comme les banques américaines ont alors des intérêts dans de nombreuses banques et bourses européennes et qu'elles rapatrient d'urgence leurs avoirs aux États-Unis, la crise financière se propage progressivement dans toute l'Europe.
Parallèlement, les échanges économiques internationaux subissent de plein fouet d'abord le ralentissement qui commence aux États-Unis, ensuite l'effet négatif des réactions protectionnistes.
Le monde entier est touché excepté l'Union soviétique de Staline, protégée par son système économique autarcique.
Elle affecta la France tardivement, à partir de 1931, et dura jusqu'à la fin des années 1930. Comme dans de nombreux autres pays, elle provoqua