Crise de la dette
EN 2007, une crise économique d’origine américaine se propage dans le monde.
Le marché de l’immobilier bascule brusquement et les prix des logements s’effondrent, entrainant l’endettement des ménages américains, assaillis par des remboursements de plus en plus élevés du crédit de leur habitation, dû aux emprunts à taux variables qu’ils avaient souscrits. Les Etats Unis ont laissé se former une bulle hypothécaire.
Mais ces fameux crédits « SUBPRIMES » ont été dispersés par le biais d’une titrisation et revendus aux banques du monde entier ; les banques ont acheté des titres sans valeur.
La crise des Subprimes est en marche.
L’état américain intervient pour relancer l’activité et sauver les banques, mais la psychose s’est propagée dans les établissements bancaires du monde.
Les gouvernements réinjectent des liquidités dans l’économie accroissant ainsi leur dette publique. C’est la crise de la dette qui s’accélère et qui fait chuter les marchés financiers.
Quelles sont les conséquences d’une telle crise et quelles solutions sont à envisager?
Aujourd’hui, le monde est sous la pression économique de la crise. Les pays de la zone euro sont frappés de plein fouet par la crise de la dette. Les états européens, les uns après les autres se retrouvent dans la tourmente d’un déficit public. Les effets de cette crise n’ont de cesse que de dégrader et fragiliser les marchés.
Le premier pays européen à être touché par cette crise est la Grèce. Dès la fin 2009, les marchés réagissent et fustigent Athènes. Comme tous les pays de la zone euro, celui-ci est touché par la crise économique mondiale mais en plus son déficit budgétaire est estimé à 12,7% du PIB. La Grèce pour respecter le pacte de stabilité et de croissance prévoit de ramener son déficit à 2,8% du PIB en 2012, mais ce projet a un prix.
Le gouvernement grec étend le gel des salaires publics et réduit leurs primes de 30%, augmente la TVA à 21%, augmente les taxes sur l’essence,