Crise de la grece
Pour l'économiste Jean Pisani-Ferry, « depuis dix ans, l'écart moyen entre le déficit budgétaire réel et le chiffre notifié à la Commission européenne a été de 2,2 %16 du produit intérieur brut (PIB) »17. Cela amènera la Commission européenne et des responsables politiques européens à demander des explications à la Grèce18, à s'interroger sur le rôle joué par Goldman SachsN 1, en tant que conseil du gouvernement grec19, et à envisager de réglementer le marché des CDS20. Cette crise a entraîné une baisse de l'euro qui favorise les exportations et la reprise21. Elle a aussi et, peut-être surtout, provoqué un double débat sur la façon de venir en aide à la Grèce (faut-il ou non s'en occuper entre Européens ou vaut-il mieux laisser le pays demander l'assistance du FMI ?) et sur la gouvernance de la zone euro.
Concernant le premier point, selon Jean Pisani-Ferry, directeur du think tank Bruegel, il conviendrait de laisser faire le FMI, car cette