Crise de l'euro
Par L.D., le 21 juillet 2011 à 21h36 , mis à jour le 21 juillet 2011 à 23h07
Dossier : Crise financière
Les dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord jeudi soir pour mettre en place un deuxième plan d'aide à la Grèce d'un montant total de 158 milliards d'euros. Y participeront les membres de la zone euro et les créanciers privés.
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[pic]Nicolas Sarkozy à l'issue du sommet de la zone euro sur la crise grecque, le 21 juillet 2011. © TF1/LCI
Peu de surprise jeudi soir à l'issue d'un sommet exceptionnel de la zone euro qui se penchait sur le cas de la dette grecque. Les dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord pour mettre en place un deuxième plan d'aide à Athènes d'un montant total de 158 milliards d'euros impliquant les membres de la zone euro et le soutien des banques et autres créanciers privés. Ce montant doit permettre à Athènes de tenir jusqu'à mi-2014. Le premier plan d'aide accordé à la Grèce et versé en mai dernier s'élevait à 110 milliards d'euros. • [pic]Défaut de paiement grec : pourquoi la zone euro se résigne à ce choix ? • Défaut de paiement grec : pourquoi la zone euro se résigne à ce choix ?
La zone euro semble résignée à accepter un défaut de paiement de la Grèce, une solution longtemps taboue qui peut ébranler les banques européennes, avec des conséquences néfastes pour une économie déjà mal en point.
Publié le 21/07/2011 [pic]
Plus d'infos
Dans le détail, la répartition de cette nouvelle somme doit se faire entre les partenaires de la zone euro et du fonds monétaire international (FMI) à hauteur de 109 milliards d'euros de prêts. Le reste, 49 milliards d'euros, devrait provenir d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce. Sur le plus long terme, les banques apporteront une contribution encore plus