8. Dans cette œuvre, Voltaire fait la critique des diverses institutions du XVIIIème siècle. Tout d'abord, au travers de son récit, Voltaire tente de dénoncer non pas le pouvoir politique mais la politique qui est menée. En effet, la guerre semble cruelle et insensée notamment la guerre entre Bulgares et Abares qu’il qualifie de « boucherie héroïque » où l'auteur dresse une image horrifiante du peuple agonisant. Mais aussi lors des récits de Cunégonde et la vieille, la guerre apparaît très barbare, elles sont violées et mal traitées. Les femmes sont traitées telles des objets, Voltaire chercher donc à souligner les violences faites aux femmes. Ensuite, l'économie est critiquée plus précisément lorsque qu'un capitaine hollandais, Vanderdendur négocie avec Candide mais finit par le voler. De plus, Voltaire dénonce l'esclavagisme de par l'exploitation des esclaves par le capitaine. Voltaire aborde ce sujet à plusieurs reprises dans son conte. L’aliénation de l’homme par l’homme lui dicte des passages terriblement réalistes. Ainsi, au chapitre XIX, le « nègre de Surinam » ,Cacambo, leur raconte l’horrible destin des esclaves. Le récit de Cunégonde au chapitre VIII évoque aussi la traite des Blanches, vendues, achetées et violées. Par la suite, l'institution qui est la plus touchée par les critiques de Voltaire est la religion. En effet, il lui reproche son intolérance et les abus de l'Inquisition au chapitre 6 lorsque Pangloss est pendu et Candide fessé. De plus, le clergé est critiqué : principalement les jésuites qui infligent une vie difficile aux Paraguayens mais aussi les abbés ou encore les cordeliers. La corruption et la malhonnêteté sont les caractères particuliers des hommes d'Église, tels que veut les montrer Voltaire.
Enfin, la principale critique de Voltaire est l'optimisme ,en particulier l’optimisme de Leibniz selon laquelle Dieu est parfait, juste et bon. Pour Voltaire, cette théorie est une aberration. Pangloss est le personnage le plus optimiste