Critique c'est pas moi je le jure!

400 mots 2 pages
Cette comédie dramatique nous raconte l’enfance mouvementée de Léon Doré (Antoine L’Écuyer) âgé de dix ans. Le jeune garçon a l’imagination fertile en matière de sottises et ne tarde jamais à mettre ses idées en action. Après le départ de sa mère pour la Grèce, il se retrouvera seul avec son frère sous la discipline de leur père, un sévère avocat. Derrière son allure angélique, se cache un petit délinquant ignorant les conséquences de ses actes. Pour lui, le suicide, comme le vol ou le vandalisme, devient aussi banal qu’une partie de marelle. « J’ai l’habitude de mourir de temps en temps », a-t-il dit. Avec la belle Léa, sa voisine, il concoctera un plan afin d’aller retrouver sa mère.
La manière dont Philippe Falardeau nous a ramené dans les années soixante est remarquable. J’ai tout de suite reconnu l’époque de ma mère grâce aux détails recherchés. Les formes rondes des automobiles, le décor rétro ainsi que la télévision monochrome ont été des indices de temps majeurs. Puis, il y a eu l’apparition de marques d’époque plus subtiles. Par exemple, le curé qui assiste au souper de famille des Doré et la religion très présente au cours de l’histoire. Le réalisateur a même pensé à mettre en scène un homme buvant de l’alcool au volant, une action due à une loi qui n’était pas encore appliquée dans les années soixante.
Les rôles d’enfants endurcis de Léon et Léa me semblaient difficiles à acter. Pourtant, Antoine L’Écuyer et Catherine Faucher s’en sont sortis haut la main ! Tout au long de l’histoire, nous croyons en un petit garçon toujours pris dans l’embarras par ses mauvais mensonges. C’est par la suite que nous découvrons son côté tendre, aimable et même attachant. Le départ déchirant de sa mère nous mettait les larmes aux yeux. Pour Léa, la vie n’était pas servie sur un plateau d’argent. L’abandon de son père et la façon dont son oncle l’élève font d’elle une petite fille forte, mais emprisonnée par la douleur. Ces personnages complexes ont été si bien

en relation

  • Prédominace de la culture américaine
    280 mots | 2 pages
  • 178 secondes-projet-autonome
    2826 mots | 12 pages
  • salut
    768 mots | 4 pages
  • Pièce théâtre yellow moon
    695 mots | 3 pages
  • Le traumatisme de la naissance dans visage de feu
    1266 mots | 6 pages
  • Brouillon
    461 mots | 2 pages
  • L'enfant de jule valles
    321 mots | 2 pages
  • Il était une fois...
    358 mots | 2 pages
  • Anglais !
    12053 mots | 49 pages
  • Dissert
    307 mots | 2 pages
  • Oswald
    7261 mots | 30 pages
  • droit_des_societes_maroc
    5501 mots | 23 pages
  • Des souris et des hommes
    382 mots | 2 pages
  • dissert de francais: Pensez-vous comme Flaubert que des personnages romanesques puissent captiver le lecteur tout en ayant une attitude immorale ?
    1107 mots | 5 pages
  • Santé et familles défavorisées
    1046 mots | 5 pages