Croissance
Cependant, cette forte croissance liée aux échanges s’accompagne souvent de fortes inégalités à l’intérieur du pays, que l’on mesure généralement par l’IDH. L’insertion dans le commerce est source de richesse mais pas forcément synonyme de développement.
Ainsi nous étudierons dans un premier temps que l’insertion dans le commerce peut favoriser le développement, puis nous verrons que cette relation présente des limites.
Tout d’abord, nous pouvons constater que l’insertion dans le commerce international peut favoriser le développement.
Par exemple dans le document 2, on peut constater que la chine exporte un bon nombre de bien standardisés, qui sont soumis a une forte concurrence par les prix. La chine profite de son importante main d’œuvre, à bon marché pour avoir une forte compétitivité-prix sur les marchés extérieurs. Ces produits standardisés étant à forte demande, la chine peut se renouveler sur le marché mondial, et donc ce commerce international accentue la croissance. De plus, nous pouvons constater à l’aide du document 1 que le plus le taux de croissance des exportations de produits manufacturés sur le total des exportations de marchandise est élevé, plus le pourcentage de la croissance annuel moyenne du PIB est élevé. Par exemple au Nigéria, entre 1990 et 2005 les exportations de produits manufacturés en pourcentage sur le total des exportations de marchandises est peu élevé, puis nous remarquons qu’entre 1990 et 2005 la croissance annuelle moyenne du PIB par habitant n’était que de 0.8 %. A l’inverse la chine , elle, entre 1990 et 2005 connaissait une exportation de produits manufacturés importantes, et sa croissance annuelle moyenne du PIB par habitant était élevé,