Crussifere
En effet, un grand nombre de crucifères sont des légumes destinés à la consommation humaine ou animale, il s'agit par exemple du navet (Brassica campestris), du chou-fleur (B. oleracea spp botrytis var botrytis), du rutabaga (B. napus) ou du radis (Raphanus sativus). D'autres crucifères telles que B. rapa, B. juncea sont des source d'huiles. Enfin, quelques espèces de crucifères sont utilisées comme condiments, ce sont les moutardes (B. juncea, Sinapis alba), et le raifort (Armaracia rusticana). Les espèces de crucifères sauvages sont souvent considérées comme des mauvaises herbes. Le chou-fleur est l'une des crucifères les plus cultivées en Europe. Ses principaux producteurs sont l'Italie et la France (en particulier la Bretagne qui assure plus de 80% de la production nationale). | |
PRINCIPAUX ORGANISMES PATHOGENES ET RAVAGEURS
Les crucifères peuvent être infectées par des champignons (Phoma, Mildiou, Hernie, Altérioses) ou des virus (Mosaïque du chou-fleur, Mosaïque du navet) engendrant des dégâts très sérieux dans les cultures.
Les crucifères sont également la cible de nombreux ravageurs à l'origine de dégâts très importants dans les cultures. Les racines peuvent être attaquées par des nématodes (le nématode des crucifères par exemple), par des diptères (les larves de la mouche du chou), et les feuilles par des pucerons (le puceron cendré du chou, le puceron vert du pêcher)ou des chenilles (la piéride du chou, la noctuelle du chou, la noctuelle gamma).
MOYENS DE DEFENSE NATURELS CONTRE LES ORGANISMES PATHOGENES ET LES RAVAGEURS
Les subtances soufrées caractéristiques des crucifères (glucosinolates et isothiocyanates) jouent un rôle essentiel dans la défense de la plante contre les agressions extérieures