Création littéraire.
Qui parle ?
Un jeune guerrier.
À qui ?
À lui-même.
Pourquoi ?
Il veut s'écrire à lui-même parce qu’il soufre de l’insomnie, de schizophrenie, de désordre de personnalité multiple et de délusions. Pour lui, cela est une façon de faire face à ces problèmes et de garder une sorte de mémoire de sa vie.
Tonalité ?
Lyrique
L’idée dominante :
Le locuteur écrit une lettre destinée à lui-même qui parle d’une bataille qui a vécu. À la fin de la lettre en s'aperçoit que le locuteur est en faite mort.
Je me suis éveillé. Ma vision était floue. Sachant que j’étais dans un danger impitoyable, je ne voyais rien autour de moi. La mort m’attendait comme des vautours qui attendent leur proie dans un désert. L’endroit était calme et vide, on n’entendait que le vent. Il avait plu. La terre était tranquille et épuisée. Elle venait d'accueillir une bataille. J’étais exténué, je me déplaçais en traînant mon épée. Elle était lourde et couverte de sang. Je sentais que mon monde s’était rétréci. J’entendais le grognement de mon adversaire. Je savais qu’il était blessé. Je pouvais sentir la peur autour de moi. C’était ma chance de frapper mon adversaire avec un coup qui aller mettre fin à son agonie. Je me suis déplacé en rond, j’avais perdu ma vision périphérique et je cherchais mon ennemi. Ce n’était pas grave, j’ai tué beaucoup de gens avec mon épée, mon épée m’avait guidé. J’apercevais mon adversaire, je n’arrivais pas à bien l'identifier, alors j’ai soulevé la pointe de mon épée à sa poitrine. Il a frappé le premier et a envoyé mon épée voler jusqu’aux cieux. J’ai ramassé mon épée pour attaquer. Un coup puissant visé sur son coeur. J’étais à genoux. Je regardais par terre. Il y avait un torrent de sang qui coulait. Le sang était le mien. Je regardais la flaque d’eau proche de moi, j’y voyais mon ennemi. Mon visage était en sang et mes yeux, rouges.
Mon ennemi, c’était