CULTURE
Le corpus que nous allons analyser, est composé de trois textes et d’un document iconographique qui tous se réfèrent au sport et à la politique. La photographie prise de « Tommie Smith et John Carlos aux Jeux Olympiques de Mexico en 1968 » met en scène deux athlètes noirs sur le podium brandissant leurs points gantés de noir. Cette photographie est suivie par l’article de Pascal Boniface, « Géopolitique des Jeux Olympiques » paru en août 2004 dans Le Monde Diplomatique, qui revient sur la dimension géopolitique des JO. Puis vient l’article du 8 février 2010 rédigé par Geneviève Grimm-Gobat intitulé « Sport et politique, les deux inséparables » extrait du magazine en ligne www.largeur.com qui met en évidence le fait que de nombreuses personnalités politiques utilisent le sport et le détournent de sa finalité première. Jean Echenoz le rejoint sur cette idée dans son roman, courir, dans l’édition de minuit en 2008 en citant l’exemple des pays de l’est. A l’issue de la lecture et de l’analyse de ces quatre documents, on peut s’interroger : De quelle façon la politique agit-elle sur le sport et réciproquement de quelle manière le sport agit-il sur la politique ? Dans un premier temps, nous verrons que le monde du sport et la politique sont liés, et dans un second temps nous montrerons que le sport est utilisé de diverses manières.
Tout d’abord, le sport et la politique ont une relation étroitement liée. Pascal Boniface démontre que le gouvernement utilise le sport à des fins politiques. C’est aussi le cas de l’article de Geneviève Grimm-Gobat qui prend l’exemple du politicien Barack Obama dont la méthode est d’utiliser le sport comme approche et démarches politiques. Telle que la « dunk diplomatie » qui permet au président américain de faire avancer des dossiers grâce à un match de basket. Ou si l’on en croit le récit de Jean Echenoz certains