III/ L’avenir de la cybercriminalité

La cybercriminalité est un phénomène en pleine expansion.
L’économie qui se développe autour prend de plus en plus de poids (plus de 1 milliard de dollars en 2010 contre 285 Millions en 2008).
Les criminels du Net ont une nette tendance à se professionnaliser ; ils se spécialisent et ciblent plus efficacement leurs actions.
Dorénavant, les attaques ciblant les entreprises sont différentes dans leurs conceptions de celles visant les particuliers (par exemple, les attaques contenant des vers seront destinées aux entreprises car plus efficaces sur leurs systèmes alors que les chevaux de Troie concerneront les particuliers pour les mêmes raisons).
Les réseaux sociaux sont et seront une cible de choix, car ils regroupent de nombreuses informations personnelles sur les particuliers les utilisant, mais aussi des moyens d’infiltrer les entreprises. Les sphères publiques et privées sont donc menacées.
Quelles sont les mesures envisagées par les autorités afin de lutter efficacement dans le futur contre cette branche du crime qui rapporte aujourd’hui plus que le trafic de drogue ?

1) Les réseaux sociaux, vecteurs de propagation

Le développement continu des réseaux sociaux tels que Facebook (qui compte aujourd’hui plus de 300 millions d’utilisateurs dans le monde) ou Twitter en font une cible de choix pour les économies souterraines.
En effet, les profits potentiels y sont bien plus importants que dans le monde réel (en termes de couts, ou d’efforts à réaliser).
On peut ainsi observer différents types d’attaques sur les sites sociaux : l’espionnage de données individuelles en fait partie, l’exploitation de failles dans les systèmes de sécurité des réseaux également.
Ce que les cybercriminels recherchent en priorité sont les informations personnelles concernant les membres des réseaux comme les mots de passe, les données bancaires, les numéros de téléphone… Toutes ces informations peuvent également faciliter