I) Introduction : L'environnement est défini comme l'ensemble naturel et culturel dans lequel les êtres vivants et les éléments existent et évoluent. La vie y est apparue progressivement : petit à petit, des briques, des molécules organiques pré biotiques, se sont assemblées et organisées pour former des cellules. Les premières briques du vivant sont des molécules organiques simples. Ces composés organiques sont des molécules complexes qui, utilisées par les cellules, permettent d’assurer les fonctions biologiques compliquées. Leur consommation ou synthèse est indispensable à tous organismes vivants. Nous en sommes constitués, nos organes en ont besoin pour fonctionner, nous en produisons, en ingérons et en consommons constamment. Les molécules organiques sont principalement constituées d’atomes de carbone, hydrogène, oxygène, azote, et dans une moindre mesure de phosphore et de souffre.
Ces atomes ont la possibilité d’établir des liaisons puissantes entres elles, et donc de former de grosses molécules complexes comme les glucides, les protéines et d’autres polymères. Les molécules organiques sont caractérisées par la présence d’un squelette carboné. Selon la manière dont s’associent les atomes, les molécules organiques peuvent constituer une infinité de molécules. Au vu des différents facteurs pouvant intervenir dans l’environnement, ces dernières sont souvent exposées à deux mécanismes opposées qui sont la dégradation et la persistance.
En effet, la biodégradation est un phénomène clef dans la recherche environnementale et l'analyse de risques par des produits chimiques sur l'environnement et la santé humaine. Au courant de ces dernières années, l'intérêt porté aux processus de biodégradation a fermement augmenté et des progrès considérables ont été réalisés à ce sujet. Comme un modificateur d'exposition et, par conséquent, de toxicité, la biodégradation est le processus le plus important dans la minimisation du potentiel de danger de