Dans la chatte à ta mère y'a des marins qui chantent
Les mouvements altermondialistes (du latin alter, « autre ») sont des mouvements qui, en réponse une logique de mondialisation libérale effrénée qui prône la libre circulation des biens, des hommes et des capitaux en fonction des besoins du marché, revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la « justice économique » (répartition entre les individus de la richesse globale), la protection de l'environnement et les droits de l’homme. Il s'agit donc pour les acteurs de ce mouvement d’imaginer et de mettre en place une mondialisation contrôlée et responsable, par opposition à la mondialisation actuelle jugée partiale et nuisible.
Très hétéroclite et composé d’une multitude d’associations et d’organisations non gouvernementales d’horizon divers, l’altermondialisme adopte des positions qui varient du simple réformisme, c’est-à-dire une doctrine politique qui vise à améliorer les structures économiques et sociales déjà en place sans passer par la voie révolutionnaire, à d’autres plus radicales comme la rupture.
Pour tenter de créer une certaine osmose entre les différentes parties qui composent ce mouvement, des réseaux internationaux comme le Forum social mondial se développent, là encore, comme une alternative sociale au Forum économique mondial, une fondation qui réunit une fois par an des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes à Davos, en Suisse. Mais ici le but n’est pas de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, mais plutôt de faire se rencontrer les organisations citoyennes du monde entier sensibles à la cause altermondialiste. Tous se ressemblent autour des mêmes slogans : « Un autre monde est possible » ou « D’autres mondes sont possibles ».
(par exemple à travers la revendication d'une Taxe Tobin proposée par Attac)
Très hétérogène et composé d'une multitude