Dans les pensées de pascal
Pascal fait parti des moralistes français du XVIIème siècle. Ce groupe domine les débats philosophiques. En s’examinant soi-même, en définissant son portrait psychologique, l’individu découvre la présence de toute l’humanité. L’exploration de soi mène à l’exploration de l’humanité ; comme le dit Montaigne : « chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition »[1]. Pascal de son côté cherche à persuader les hommes de prendre conscience de leur propre misère. Ainsi, dans Les Pensées de Pascal, le concept de divertissement établit une base pour définir la condition humaine et sentir la misère de l’homme sans Dieu. C’est la phrase célèbre de Pascal souvent comprise à contresens : « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas. » qui décrit la vision pascalienne. La connaissance émet de deux sources : la raison et l’intuition. Cette dernière est une connaissance immédiate qui est supplée par le coeur, et permet de comprendre les principes de Dieu. Le coeur reconnaît les choses surnaturelles, alors que les choses naturelles sont reconnues par la raison et l’expérience. Le concept de divertissement selon Pascal doit être pris au sens étymologique : « dérivé du verbe divertir, se détourner, se séparer de, être différent »[2]. Il signifie toute activité qui empêche l’homme de réfléchir à sa condition humaine. Pascal pense que tous les hommes peuvent être heureux s’ils savaient rester tranquilles chez eux, car ils ont « tout pour être heureux ». Cependant, les hommes ne restent jamais tranquilles chez eux même s’ils ont tout, voilà donc la cause du malheur des hommes. Leur agitation provient des divertissements qui, selon Pascal, sont toutes les activités difficiles et sérieuses : un métier, la guerre, la chasse, le sport, la danse, etc. Tous ses divertissements nous permettent d’oublier, de nous détourner de nous même, et il ont pour but de ne pas nous faire penser à notre condition humaine : « Les