Dans quelle mesure la fiction littéraire peut-elle inciter à réfléchir sur le monde qui nous entoure et tout particulièrement sur les dangers qui le menacent ?
Dans quelle mesure la fiction littéraire peut-elle inciter à réfléchir sur le monde qui nous entoure et tout particulièrement sur les dangers qui le menacent ?
I] Les avantages de la fiction a) variété des genres: romans historiques, comtes, fables, autobiographies... b) histoire et personnage: intérêt soutenu par des personnages attachants imaginaires. Histoire dont certains événements sont imaginaires, argumentation impersonnelle appropriation personnage et imprégnation lecteur (identification) c) accessibilité à tous les publics: large public enfants, adultes, adolescents, philosophes, étudiants...
II] Les limites de la fiction a) réalité partielle et simplifiée: on ne traite pas l'ensemble des problèmes, chaque histoire se focalise sur un seul, on simplifie... b) on peut se laisser distraire par les personnages: envahissement, on met de côté, les critiques, la religion, la liberté... c) le décalage d’époque et de milieu : le lecteur peut se sentir perdu ou ne pas accrocher.
Etude : -Candide -Huxley -La Route -Orwell -Waterworld
Dès leur plus jeune âge, les parents lisent des histoires à leurs enfants. Les personnages de ces histoires sont inventés, merveilleux et fictifs et ces instants que les parents consacrent à leur progéniture sont destinés, grâce à ces lectures, à forger leur vision du monde, de la vie et à les éveiller. Certes ce goût pour cette forme de récit s’estompe avec l’âge et l’adulte dirigera ses lectures vers d’autres formes d’argumentation y joignant même la perception visuelle des œuvres cinématographiques qui ne sont en fait que des adaptations pelliculaires de scénarii, encore que les dessins animés pour enfant participent à l’apprentissage.
Néanmoins, déjà Ésope dans l’Antiquité, puis des auteurs français des XVII et XVIII siècles comme Jean de La Fontaine et Voltaire avaient saisi et su utiliser la force argumentative de la narration fictive. Ainsi, pour La Fontaine :