Datation relative
Exercice 2.1 : une région de Provence :
Chaque événement est étudié spécifiquement : La faille : On constate que la faille recoupe les quatre terrains présents dans la région considérée, c’est-à-dire les calcaires à rudistes, les dépôts fluvio-lacustres, les calcaires et grès et les calcaires et molasse. On peut donc dire qu’elle est postérieure à ces terrains.
La phase de plissement : Seuls les trois terrains les plus profonds, calcaires à rudistes, dépôts fluvio-lacustres et calcaires et grès sont plissés. On peut donc affirmer que la phase de plissement s’est déroulée postérieurement à la formation des trois terrains. Les calcaires et molasse recouvrent les terrains plissés. On peut dire que le plissement est antérieur à ces dépôts.
La surface d’érosion : La surface d’érosion limite les calcaires à rudistes, on peut donc penser que cette surface s’est mise en place postérieurement au dépôt de calcaires à rudistes. Cette surface est recouverte de dépôts fluviatiles et de calcaires et grès, elle est antérieure à ces dépôts.
Le dépôt de calcaires et grès : Les calcaires et grès sont les derniers terrains plissés et recouvrent les dépôts fluviatiles, ils leur sont postérieurs. Ils sont antérieurs aux calcaires et molasse qui les recouvrent.
Conclusion
Les quatre événements à prendre en compte : la faille, la phase de plissement, la surface d'érosion, le dépôt de calcaires et grès.
Cette région est constituée de terrains sédimentaires empilés les uns sur les autres. Les calcaires à rudistes se sont déposés les premiers puis ont été érodés donnant naissance à la surface d’érosion. Sur celle-ci les formations fluvio-lacustres suivies des calcaires et grès se sont déposées, elles sont donc postérieures. Les trois terrains ont subi une phase de plissement avant d’être recouverts par les calcaires et molasse. Une faille a alors fracturé tous les terrains mis en place.
Chronologiquement on a ainsi formation de la surface d’érosion, dépôt de