David Hume, David Hume, David Hume, David Hume
La suite du texte semble être une nouvelle thèse allant de « les ignorants » à « savants ». Pour la deuxième fois du texte est abordée la question des autres, précédemment avec « adversaires » et reprise ici avec le mot « ignorants » ayant par ailleurs un caractère péjoratif. Une antithèse est d’ailleurs présente dans ce passage car il nous est dit que « les ignorants peuvent réfléchir », et ce sont eux qui réfléchissent à la disposition des savants alors que ça pourrait être l’inverse. L’auteur a possiblement fait le choix de mettre cette phrase à cet endroit pour envenimer un peu la …afficher plus de contenu…
C’est donc dans la longue fin de cette phrase, ayant l’air d’une affirmation, que l’auteur achève totalement la position des savants en listant leurs défauts : « la suffisance », c’est-à-dire la vanité, « l’obstination » et plus loin il parle d’« orgueil ». Il explique donc que le simple fait d’être septique vis-à-vis de leur travail permettrait d’« abattre leur orgueil », qui est une formulation assez directe et brusque, et également de réaliser que les avantages qu’ils ont cru pouvoir obtenir sont insignifiants. Enfin, il compare ces « quelques avantages » avec « la perplexité et la confusion universelles » qui d’après lui sont indissociables de la nature