De gaulle et les communistes
Charles de Gaulle, naît à Lilles le 22 Novembre 1890 dans une famille bourgeoise conservatrice et catholique, publie ses mémoires intitulées Mémoires de guerre : c’est un livre qui comprend trois tomes. Chacun correspond à une étape précise de la Seconde Guerre mondiale (le titre de l'œuvre, la période à laquelle il renvoie, la date de composition) : L'Appel, 1940-1942 publié en 1954, L'Unité, 1942-1944 en 1956 et enfin, Le Salut, 1944-1946 publié en 1959. Le Salut qui constitue le troisième tome des Mémoires de guerre, comprend la période du retour du général de Gaulle en France en août 1944 à sa démission de chef du gouvernement provisoire le 20 janvier 1946. Ce dernier tome se divise en sept sections suivies de « documents ». Dans cet opus, le Général évoque particulièrement ses relations avec le parti communiste en France ainsi qu’à l’étranger. C’est pourquoi, il convient de se demander quels rapports Charles de Gaulle entretient-il avec les communistes. Ces rapports peuvent être qualifiés de conflictuels, tout d’abord au sein même de la France et qui, par la suite, s’étendront à l’étranger ; néanmoins, il est nécessaire de souligner la volonté d’entente qui s’installe.
D’abord, les relations entre le Général et le communisme peuvent être qualifiées de conflictuelles et houleuses. D’une part, suite à son tour de France après la Libération, de Gaulle assiste à l’émergence du parti communiste et, par conséquent, une méfiance s’installe. Ce qu’il craint le plus, c’est : « l’instauration de la dictature du parti dans la France libérée ». Il s’agit certes pour lui de se montrer, d’incarner aux yeux de chacun l’état restauré, et d’imposer l’autorité de la République à paris, comme en province, mais il s’agit aussi de soumettre les « fractions et les maquis armés, souvent communistes, qui, par leurs actes, leur détermination et leur organisation, concurrencent le pouvoir gaulliste : « Les communistes,