De gaulle
I-L'Homme de la Résistance
Le 18 juin 1940, refusant l'armistice que le maréchal Pétain vient de demander à l’ennemi nazi, le général de Gaulle rejoint Londres et lance depuis la BBC son appel à continuer le combat : c’est l’acte fondateur de la France libre. Il forme les Forces françaises libres, œuvre au ralliement des pays de l’Empire et s’impose auprès des Alliés. Dès 1942, il opère un rapprochement avec la Résistance intérieure augurant ainsi le renouveau de l’unité nationale.
De Gaulle et la Résistance extérieure"La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas". Ainsi s'exprime le général de Gaulle dans son appel du 18 juin 1940, après avoir invité "les officiers et les soldats français" et "les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement" à le rejoindre en Angleterre.Revenant à la charge le lendemain 19 juin sur les mêmes antennes de la BBC, il ajoute : "Tout Français qui porte encore des armes a le devoir absolu de continuer la résistance".Reconnu par Winston Churchill le 28 juin comme "Chef des Français libres", il signe le 7 août avec le gouvernement anglais un accord préparé du côté français par le professeur René Cassin qui consacre la reconnaissance de la France Libre par le gouvernement britannique le 27 octobre 1940, il institue à Brazzaville, "terre française", un "Conseil de Défense de l'Empire". Par la suite, il crée le 24 septembre 1941 un "Comité national Français", qui défend les intérêts de la France dans le camp des Alliés et administre les territoires ralliés à la France libre : l'Afrique équatoriale Française, le Cameroun, les Comptoirs français de l'Inde, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle Calédonie et les autres possessions françaises du Pacifique.Le général de Gaulle organise des unités combattantes à partir des effectifs existant en Afrique, au Levant et de tous les volontaires venus d'un peu partout. C'est le cas de la "Force L" du