De la démocratie en Amérique II
La philosophie des Lumières préconise et recommande une attitude intellectuelle particulière. Les principaux acteurs de ce mouvement sont Voltaire, Montesquieu et Rousseau. Ces philosophes incitent, par le biais de leurs multiples ouvrages, à adopter une attitude intellectuelle particulière. Tout d'abord ils préconisent de « s'assurer du fait, avant de s'inquiéter de la cause. ». C'est à dire éviter de faire passer des rumeurs qui ne sont pas avérées et ainsi de ne pas « trouver la cause de ce qui n'est point ». Les gens qui croient et racontent tout ce dont ils entendent feraient de mieux de vérifier ce qu'ils avancent au lieu de passer au dessus de la vérité car cela entraîne la création d'ouvrages basés sur des faits non réels. Les Lumières recommandent aussi de « sortir de l'homme de l'état de tutelle ». Cet état de tutelle signifie le fait d'être incapable de se servir de son propre entendement. Même si cela n'est pas volontaire, l'homme est lui même responsable de cet « état » si celui-ci est du a un manque de courage et non a une insuffisance de la liberté de penser. Ainsi pour les Lumières, cette liberté est un minimum. Penser par soi-même, faire un usage public de sa raison est obligatoire, c'est pour cela que Voltaire, Montesquieu et Rousseau incitent toutes personnes a sortir de l'ignorance et de la peur. Ces trois grands philosophes des Lumières méritent une présentation :
Voltaire, de son nom de naissance François-Marie Arouet, est né en 1694 et mort en 1778. C'est un écrivain et philosophe du XVIIIe siècle, dont il reste une figure emblématique, tout autant que de la France des Lumières. C'est d'ailleurs le chef de ce partie philosophique. Voltaire s'exerce dans plusieurs genres tels que le roman, le conte, le théâtre et aussi quelques essais. Ses œuvres principales sont des romans, en voici trois : Candide, Zadig, et l'Ingénu. Ce sont parfois des romans philosophiques.