Travail sur "De l'air" de Xavier Deutsch

Où l'auteur se trouve-t-il ? (p. 40-50)

8. Qui est Mallarmé ? Quelle réponse a-t-il donné à un ami sur les livres ? (p.47) Stéphane Mallarmé est un poète français (1842-1898) qui a marqué le symbolisme. Xavier Deutsch le fait apparaître dans son livre car il a la même perception de la littérature que lui. La réponse qu'il a donné à un ami (qui était Manet) était: "On n'écrit pas un livre avec des idées, on écrit un livre avec des mots". Ecrire avec des mots, cela signifie laisser s'évaporer tout ce que le langage peut comporter de conceptuel, d'abstrait, pour écrire avec la matière, avec l'épaisseur, la couleur, le son, la vitalité des mots regardés.

9. Expliquez (d'où viennent les "idées"…). Si l'inspiration renvoie au travail dans le moment où il a lieu alors les idées du livre se constituent au moyen de ce que l'auteur trouve à sa disposition à l'intérieur de lui tels que les éléments significatifs ou anodins qu'il a rencontrés dans sa vie, qui demeurent en lui.

10. En quoi la question de l'inspiration met-elle Xavier Deutsch mal à l'aise ? La question de l'inspiration met Xavier Deutsch mal à l'aise car après vingt ans de travail littéraire, il ne sait pas ce que recouvre ce mot.

11. Pour qui Xavier Deutsch écrit-il ? Qu'est ce qui prime dans sa démarche littéraire ? Xavier Deutsch n'écrit pas pour ses lecteurs, ni pour lui. Il écrit pour son livre, pour que le livre existe. Le centre de sa démarche littéraire, ce n'est ni les lecteurs, ni lui : c'est bel et bien le livre, avec cette façon qu'il a de réclamer de venir au monde.

12. Qu'est ce que Xavier Deutsch déplore dans l'écriture de fiction contemporaine ? Pourquoi ? (p.49) Il déplore, dans l'écriture de fiction contemporaine, la toute présence de l'auteur au milieu de ses livres, et à leur détriment car un auteur relevant de l'écriture d'expression est le plus présent possible, c'est normal, mais un auteur