De l'inutilité du savoir-être
Cette terminologie, utilisée par les personnes qui conçoivent des formations, permet d’y voir plus clair. Pourquoi ?
Parce que cela vous aidera à faire le tri entre vos connaissances, vos compétences et votre mode de fonctionnement.
Ne l’oubliez pas : votre projet professionnel sera d’autant plus « efficace » si vous avez une bonne connaissance de vous.
Prenons un exemple : un recruteur interroge un candidat : « Vous aurez à travailler régulièrement en anglais, en êtes-vous capable ? »
1) « Oui, j’ai de bonnes connaissances en anglais et je saurai m’adapter ».
Nous sommes dans le registre du savoir, des connaissances.
Savoir = connaissances
Il s’agit de vos connaissances dans différentes disciplines, par exemple, en mécanique ou en comptabilité générale.
Elles sont issues de vos formations et de vos expériences professionnelles ou extraprofessionnelles.
Les recruteurs cherchent en premier lieu une personne disposant des connaissances nécessaires pour le poste à pourvoir.
2) « Oui, je suis tout à fait compétent pour travailler en anglais, j’ai longtemps travaillé avec une direction anglophone ».
Le candidat exprime un savoir-faire, une compétence particulière.
Savoir-faire = compétences
Vous avez des connaissances, bien sûr, mais les avez-vous mises en œuvre ? A partir de quand peut-on parler d’un savoir-faire ou d’une compétence ?
Le dictionnaire définit une compétence comme « l’aptitude d’une personne à décider, basée sur une connaissance approfondie. Ex : faire appel à un spécialiste. »
N’est-ce pas très précisément ce que cherchent les recruteurs ? Ne dit-on pas : « il est tout à fait compétent pour ce poste » ?
3) « A ce sujet d’ailleurs, travailler avec des anglo-saxons est toujours un plaisir pour moi. »
Pour le recruteur, il s’agit d’un point fort : le candidat s’exprime en terme de