(Idée 1) Tout d'abord, ce poème autobiographique présente deux personnages : l'auteur, d'une part, et le destinataire implicite, d'autre part. (Citation/Justification par la forme) En effet, le système d'énonciation utilise les pronoms personnels et déictiques suivants, d'une part : « je ; j' ; mes ; moi » et d'autre part : « tu ; toi ; ta ». (Explication) L'utilisation de pronoms et déictiques majoritairement, masculins et féminins singuliers, manifeste une certaine intimité entre Victor Hugo et cette femme. De plus, ces mots grammaticaux qui sont des pronoms de présence, marquent la réalité de cette femme, et semble induire, d'une certaine manière qu'elle est vivante. Cependant, elle ne l'est pas. Et c'est par l'expression de sentiments encore forts que l'auteur la maintient vivante dans sa mémoire, malgré les quatre années qui le sépare de la mort de Léopoldine. (Idée 2) Ensuite, cette relation filiale est fortement teintée d'amour, même si la situation ne permet pas la réciprocité de ces sentiments. (Citation/Justification par la forme) En effet, tout au long de ses vers, l'auteur explique que pour cette femme, il renoncera à toutes les distractions qu'il croisera sur son chemin : « Je marcherai les yeux fixées sur mes pensées, / Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, [...] Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, / Ni les voiles au loin... ». (Explication) A la première lecture, ceci laisse penser que se priver de tout ceci permettra à l'auteur d'arriver plus rapidement vers cette femme. (Citation/Justification par la forme) En effet, le vers : « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. », traduit fortement le manque que l'auteur ressent d'être loin de cette personne et induit un amour profond. De plus, dans le dernier vers, il choisit de déposer sur sa tombe une bruyère. Cette plante est associée à la passion amoureuse, ainsi qu'à la persistance. (Explication) La bruyère est ainsi fréquemment déposée dans les cimetières, car sa