Derni Re Page De Germinal
C’est le dernier paragraphe du livre, la scène est plutôt simple, mais le message qu’elle transmet est très complexe et très intéressant. Etienne est en train de partir de Montsou après l’échec de son rêve socialiste. Mais au fur et à mesure qu’il marche il entend, métaphoriquement, une armée ouvrière qui pousse sous ses pied et qui se fait de plis en plus entendre en battant des coups il croit aussi en percevoir quelqu’un cache dans la campagne. C’est en réalité la germination d’une classe ouvrière que voit Etienne, qui grandit forte et prête à se révolter contre les injustices de ce monde imparfait. Bien que l’histoire de Germinal soit un drame cette fin est plutôt optimiste et nous fait comprendre que en réalité le rêve socialiste du personnage principal n’est pas terminé, il vient juste de commencer.
Ce dernier paragraphe de Germinal, de Emile Zola, reprend la métaphore filée de la germination. Le travail des mineurs sous la terre est comparé à la Naissance d’une nouvelle classe ouvrière.
On observe le passage constant d’un comparant à l’autre, de l’homme à la nature et réciproquement. Les deux champs lexicaux sont intriqués, en particulier dans les dernières lignes « des hommes poussaient », « une armée noire (…) qui germait lentement » mais aussi par l’utilisation des coups de rivelaines transformés symboliquement en autant d’effort pour venir au jour ; on fait face à des analogies entre plantes et mineurs.
En outre cet extrait est en rapport avec le titre mais aussi avec la première page. On peut donc conclure que ce dernier paragraphe de Germinal est une réussite esthétique.
On a choisi cet extrait car il est strictement en rapport avec la situation politique de l’époque qui était caractérisée pas la révolte de la classe prolétaire qui dans ce cas est représentée par les mineurs de Montsou qui après une longue période d’exploitation de la main d’œuvre se révoltent enfin (et germent). A l’époque les ouvrier étaient endoctrines