Le 22 juin 19403, l’armistice est signé. La France passe donc sous l’autorité du régime de Vichy, dirigé par le Marechal Pétain4. Mais plusieurs choix s’offraient alors aux Français : collaborer ou résister5.

Le principe du régime de Vichy est de collaborer avec les Allemands. Vichy marquait aussi la ligne de démarcation entre la zone libre, le sud, et la zone occupée, le nord. En collaborant, certains français participaient aux massacres des juifs par les nazis, comme en témoigne la rafle du vélodrome d’hiver orchestrée par les gendarmes francais eux-memes en 1942. Les « collabos » en profitaient souvent pour se remplir les poches et obtenaient ansi les bonnes graces des Allemands. Après l’invasion de la zone libre en 1942, Vichy pousse encore plus loin la collaboration, avec la mise en place du STO (Service du Travail Obligatoire) et de la Milice, chargée de traquer les résistants et les juifs.

Mais7 tous les Français ne cautionnent pas les pratiques du régime de Vichy. Ainsi la résistance se mit en place, elle avait pour but de rejeter toutes les lois et décrets imposés par la botte nazie. Certains se sont fait prendre et ont fini fusillés. D’autres torturés a mort, comme Jean Moulin, le chef de la résistance francaise qui fut arrété le 21 juin 1943 par Klaus Barbie, chef de la gestapo dans la région lyonnaise. Ces hommes sont aujourd’hui considérés commes des héros. Résister c’était aussi héberger des juifs, faire des sabotages, prendre le maquis8, ou simplement écouter Radio-Londres9.

Ainsi10, tous les Français n’ont pas fait le même choix pendant la guerre, pour des raisons très variées (par conviction, parce qu’ils étaient juifs, communiste...). Certains sont entrés dans la résistance dès le 18 juin 1940 alors que d’autres ont attendu 1944, peu avant la