Ces documents, un bulletin officiel de l’Éducation Nationale publié le 2 août 2007, et une affiche du Parti Communiste français rendent hommage à la fête de l’Humanité, et particulièrement commémorent la figure de Guy Mocquet. Ce jeune militant du Parti communiste étant un symbole des valeurs proclamées et impulsées par la République française. Ces documents diffusés au sein de la population font part d’une politique mémorielle mise en place par l’État, et en particulier les partis politiques. De quelle manière, ce document nous montrent-ils la place et les usages de la mémoire de la Résistance dans la vie politique française? Après la seconde guerre mondiale, la place de la France est fragile, la priorité des français est donc, de rétablir cette unité nationale et puissante. C’est pour cette raison que, dès 1945, une survalorisation des résistants est mise en place par tout en la France, ayant pour but d’oublier la défaite de 1940. Cette volonté de mettre en valeur l’effort français se caractérise en plus par une dévalorisation de la légitimité du Régime de Vichy, collaborateur de l’Allemagne nazi. C’est le mythe Résistencialiste, qui, tout au long des années, jusqu'à nos jours, comme nous le montrent les documents, cherche à réunifier et réconcilier la France dans les années post guerre. Les documents jouent un rôle important dans cette réconciliation mais rappellent en plus la gloire de la Résistance et ses valeurs, incarnées par les résistants tels que Guy Mocquet. Le document 1 nous le confirme : « l’occasion de rappeler aux élevés des lycées l’engagement des jeunes gens et jeunes filles de toutes régions et de tous milieux qui firent le choix de la résistance, souvent au prix de leur vie. ». Ce message, d’une certaine manière, est une façon de faire passer le message aux futures générations, tout cela pour s’assurer de passer le message résistant à travers les années. Ils trouvent ainsi une manière de mettre en valeur de l’importance de l’engagement des